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Amoureux de Cirque

13 janvier 2010

Le spectacle commence sur la place

Le petit déjeuner terminé vers six heures trente, tout le monde allait s'affairer au montage du chapiteau. Les portes arrière des camions s'ouvraient et chacun déchargeait; en premier de grands pieux métallique "appelés pinces" qui était disposés tout le tour de l'endroit ou allait être dressé le chapiteau et sur lesquelles les monteurs allaient frapper à l'aide de leur masse afin de les enfoncer profondément, car c'est sur eux que les cordages de tension du chapiteau serait accrochés. Je trouvais spectaculaire ces hommes qui frappaient à tour de rôle sur les pinces, parfois ils étaient jusqu'à six sur la même. Je l'ai fais de temps en temps et nous avons taper à quatre, il faut prendre un bon mouvement d'épaule et le reste se fait tout seul,mais surtout bien garder la cadence.

Un peut plus loin les hommes de la ménagerie installaient les remorques-cages les une à la suite des autres, puis dressaient des barrières devant pour sécuriser les lieux qui seront ouverts au publique en début d'après-midi. 

Les garçons de piste ne travaillaient pas qu'aux heures de spectacle, ils donnaient aussi un coup de main au déchargement des camions et à l'installation des différents équipements. Après quelques jours de présence, il m'avait été confié le montage des trapèzes, ces derniers devant être fixés avant que les mats ne soit montés. Le réglage était effectué en présence des trapézistes en fin de matinée. 

Spectaculaire aussi; le dressage des mâts. Le chapiteau et les matériels nécessaires au spectacle étaient supportés par quatre mâts "au carré" d'environ sept mètres de hauteur. Après avoir fixé au sol par quatre pinces chacune les embases recevaient les mâts qui étaient dressés à l'aide du treuil du camion de dépannage. 

Les mâts étant dressés, la première partie du chapiteau, la plus haute, était mise en place et fixée. Pendant ce temps une autre équipe installait les gradins sur lesquels ses spectateurs s'assaillaient le temps du spectacle. Les gradins en place; c'était les bâches formant le tour du chapiteau qui étaient posées. A midi le montage était terminé, tout le monde pouvait souffler un bon coup car la cadence avait été très soutenue toute la matinée. Mais que c'était beau de voir enfin le chapiteau dans toute sa splendeur, et c'était ainsi tous les jours.

La première partie du  spectacle était terminée et ceux qui n'y avaient pas assistés avaient loupés quelque chose. Car pour moi le montage du cirque c'est aussi du spectacle!!!

Lorsqu'un cirque passera dans votre ville; levez vous tôt le matin et allez voir ce spectacle (pas trop près, pour ne pas gèner).

 Photo de l'équipe dirigeante en 1970img021

Clic sur les photos pour les agrandir>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


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12 janvier 2010

Premier déplacement

Le premier matin, alors que je dormais à poings fermés (le démontage des gradins n'y étaient pas pour rien) j'ai été réveillé par des bruits de moteur, des coups de sifflets puis un certain tangage de la caravane.

Il était environ quatre heures, le convois s'ébranlait pour se rendre à la ville voisine. Nous partions de Rochefort sur/mer en Charente-Maritime "ma ville natale" pour nous rendre à Saintes, ville distante d'environ trente kilomètres. Une heures et demis de route escorté par les motards de la c r s. c'était ainsi tous les jours.

Vers six heures, nous arrivions sur la place et de nouveaux les coups de sifflet pour faire ranger tous les véhicules en un espèce de cercle au milieu duquel serait planter le chapiteau. Tout était déjà  tracé au sol, tout était  organisé, la routine ces gens du "voyage" en quelque sorte.

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Les véhicules en place tout le monde se retrouvait à l'arrière d'une semi-remorque, la cantine ou nous allions prendre le petit-déjeuné. C'était une ambiance tout à fait nouvelle pour moi, mais qui n'avait rien de surprenant car comme je l'ais dis dans mon premier article; je revenais juste de faire deux ans de service militaire.


12 janvier 2010

Le cirque une passion.

Tout jeune, j' allais voir les petits cirques qui plantaient de petit chapiteau dans un champ prêté par un paysan de mon village de campagne ou j'ai grandi. Au début des années soixante, c'est la piste aux étoiles présentée par Roger Lanzac qui me fascinait à la télévision. J'étais vraiment passionné par le cirque.

Les années ont passées, le collège, l'apprentissage, le service militaire; une entrée dans la vie active normale.

Après le service militaire pas beaucoup de travail dans mon métier "coiffeur pour hommes" la faute à la mode des cheveux longs.

Un soir de juin 1970 alors que j'attendais pour prendre mon billet d'entrée du cirque Jean Richard, mon attention fût attiré par une annonce:"le cirque embauche un garçon de piste, s'adresser à la direction"

Au lieu de prendre mon billet, je suis allé à la caravane qui servait de bureau à la direction, j'ai été reçu par André vilar alors directeur du cirque. Afin que je prenne connaissance du travail de garçon de piste, il m'a conduit auprès du régisseur qui m'a de l'entrée  des artistes , montré en quoi consistait ce travail.

En fait les garçons de piste, vous les voyez tous lorsque vous allez au cirque; ce sont les personnes souvent en tenue d'apparat qui apportent le matériel aux artistes, et qui montent et démontent les appareillages nécessaires aux différents numéros.

Ce travail et les condition d'embauche, m'ont semblé intéressant si bien qu'au lieu de regarder le spectacle je suis retourné chez mes parents faire ma valise et commencer ce nouveau travail le lendemain. Au fait je devrait dire le soir même, car lorsque je suis retourné au cirque on m'a montré ma caravane ou j'ai déposé mes affaires et comme le spectacle était fini; j'ai donner un coup de main à démonter les gradins, histoire de se mettre dans l'ambiance tout de suite.

Enfin j'allais voir le cirque en directe!!!!img019

J'allais même participer au spectacle!!!

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